La simplexification
Quézako ? 😅
C’est l’art de rendre simple un système complexe.
Malgré la complexité des sujets abordés en formation, l’idée est de les rendre accessibles et compréhensibles.
Optimiser l’apprentissage
C’est le coeur❤️ de chaque projet pédagogique que je mène.
❓ La question qui m’obsède est la suivante : Comment partager mon savoir de la façon la plus simple et complète possible, tout en restant intéressant et engageant ?
En préambule : Optimiser l’apprentissage
Les 4 piliers de l’apprentissage
La première chose que nous disent les neurosciences, c’est que pour apprendre il faut :
- Être attentif
- Être engagé activement
- Recevoir un retour d’information immédiat
- Consolider
Concrètement ça veut dire quoi ?
Nous avons à portée de main, des informations solides que nous donnent les sciences cognitives pour comprendre la façon dont apprend l’être humain. Il convient donc, à mon avis d’utiliser toutes ces nouvelles sources de connaissances ✳️ pour réussir à optimiser l’apprentissage.
Lorsque nous parvenons à capter l’attention de l’apprenant il faut que ce dernier soit ensuit engagé activement dans le processus d’apprentissage. Puis, vient le troisième pilier qui est celui du retour d’information immédiat sur l’action qu’il est entrain d’effectuer. 🗝
Pourquoi le retour d’information immédiat ? Car le cerveau va comprendre qu’il doit ajuster son hypothèse de départ. C’est ce décalage entre la prédiction du cerveau et l’observation qui va alors créer et optimiser l’apprentissage.
Lorsque l’apprenant est attentif, engagé et qu’il reçoit un feedback immédiat, il faut alors consolider en répétant. Cette répétition va permettre au savoir de s’automatiser et surtout de ne plus prendre autant de ressources et d’effort conscient.
La consolidation, c’est cela : passer d’un traitement lent, conscient, avec effort, à un fonctionnement rapide, inconscient, automatique. Notre cerveau ne s’arrête jamais d’apprendre. Même lorsqu’une compétence est maîtrisée, il continue de la « surapprendre ». 👊
Faut-il avoir peur de l’erreur ?
Les personnes qui se posent cette question n’ont pas confiance en elles. Elles ont peur de l’échec. Et j’en ai croisé des personnes comme ça. J’étais moi-même à un moment de ma vie dans cette croyance limitante : L’erreur = échec = bon à rien.
Heureusement, je ne suis pas resté longtemps dans cette dynamique. Imaginez, si à chaque match de tennis, je pleurais à chaque point que ratais ? Imaginez si je pleurais à chaque défaite ? et si tous ces échecs me faisaient croire que j’étais nul…😭
Tous les joueurs de tennis savent de quoi je parle. Mais tous les sportifs aussi…et toutes les personnes qui ont fait des études, qui ont raté des examens, des interros, qui ont fait des erreurs dans leur travail…
Et alors ?? Est-ce si dramatique que ça ? 🤔
Si je vous parlais de l’apprentissage par l’erreur ?
L’erreur est aussi en tant que telle une manière d’apprendre.
Quand nous apprenons par erreur, nous sommes dans l’action, dans la réalisation d’une compétence, voire d’une performance et subitement, un grain de sable vient tout enrayer : la difficulté ou l’obstacle imprévu, la « tuile », le problème qui nous met en échec.
Vous avez alors 2 choix qui s’offrent à vous :
1/ Observer et Comprendre votre erreur puis avancer
2/ Vous lamenter et vous flageller
Oui l’erreur n’est pas agréable et si vous travaillez dans la relation client, peut-être que ce dernier va vous traiter de tous les noms…Vous allez devoir assumer face à votre supérieur etc…
Mais si vous regardiez cette erreur d’un autre angle ? Ne pouvez-vous pas en tirer quelque chose de positif ?
La richesse de l’erreur par l’expérience est qu’elle devient « pédagogie de l’erreur » quand on se donne la peine de la percevoir positivement en renonçant à n’en percevoir que les conséquences négatives.
La pédagogie de l’erreur par l’expérience suppose par conséquent un esprit positif 😃 et une acceptation à se laisser surprendre 😵 par la venue de l’erreur.
Exemple : Finale de Wimbledon : Djokovic contre Federer dimanche 14 juillet 2019….Djokovic gagne le match après avoir sauvé 2 balles de matchs. Est-ce que Federer a arrêté le tennis ? Est-ce qu’il a pris sa retraite ?
Alors oui j’imagine que les jours qui ont suivi ont été malgré tout durs mentalement. Et pourtant…
« Maintenant, je n’ai besoin que d’une demi-heure pour me remettre d’une défaite, une heure peut-être s’il s’agit de la finale de Wimbledon. Des fans m’ont parlé de cette défaite pendant des semaines sur le web. Et encore aujourd’hui, ça arrive. Je me dis ‘Quoi, ils y pensent encore ?’ Mais je comprends. »
Roger Federer
Bon j’avoue que moi j’y pense encore !!! 😅
Pour finir avec Federer, voici ce qu’il dit de l’échec ou de l’erreur quand on lui parle de défaite.
« Quand j’étais jeune, explique-t-il, je n’étais même pas en colère quand je perdais, mais extrêmement triste. » Comme tout, la défaite s’apprivoise. « C’est de mes défaites que j’ai le plus appris Le plus important c’est de ne pas y accorder une importance émotionnelle trop forte, ne pas se juger à tout prix. Analyser, comprendre. Certains pensent pendant des jours et des nuits aux coups qu’ils ont ratés. Moi, j’ai choisi d’analyser très vite. Ça m’aide à passer à autre chose. »
Roger Federer
L’erreur est une étape nécessaire de l’apprentissage
L’apprentissage par l’erreur est valable quelque soit la branche d’activité professionnelle. Il suffit juste de changer d’état d’esprit.
Quelles méthodes j’utilise pour optimiser l’apprentissage ?
Je ne vais pas ici détailler toutes les méthodes que j’utilise. Mais je vais vous faire un petit listing. En fonction des formations que je propose je fais un mélange des ces méthodes, pour essayer d’en tirer le nectar.
Cette liste est non exhaustive est sera amenée à évoluer, mais l’idée est que l’apprenant soit dans les meilleures disposition possibles pour optimiser l’apprentissage.
Approche Vicariante
Le fait de pouvoir apprendre par observation. (Modeling)
Formulation d’objectifs (Méthode SMART)
Je vous propose d’être tourné solution et action. Votre cerveau aime quand l’objectif est clair et précis. Méthode SMART.
Vision globale (vision heuristique)
Dans notre apprentissage naturel, la vision globale est notre manière de faire. Seulement après nous raccrochons le détail.
Mind Map
Chacune de mes formations possède un Mind-Map qui résume les chapitres. Ainsi il est plus facile pour vous de mémoriser ce qui a été vu.
Loi de Lawyer (ou Laken)
La réflexion précède l’action dans le succès d’une tâche.
Loi de Kaizen (Méthode des petits pas)
Il est très intéressant de décomposer vos objectifs pour avoir un effet multiplicateur. Cela permet d’éviter ce qu’on appel l’effet falaise. Vous garderez votre motivation, plutôt que vous retrouver au pied d’une immense falaise à gravir d’un coup.
Pédagogie collaborative
Dans l’apprentissage collaboratif, tous les participants apportent leur contribution et la partagent. L’apprentissage collaboratif repose sur Le partage : un travail de travail de groupe produit collectivement. La responsabilité : chacun est responsable et se sent responsable de cette production collective et partagée
Pédagogie par l’image
L’image au cœur de notre société. Parfois l’image vaut plus que les mots, nous le savons bien.